Tableau de confrontation et de reformulation
Jankélévitch, Quelque part dans l’inachevé, éditions Gallimard, 1978 |
Aline Moussard, Françoise Rochette et Emmanuel Bigand, « La musique comme outil de stimulation cognitive », L’Année psychologique, volume 112, 2012 |
Entretien du neuropsychologue Hervé Platel réalisé par Suzana Kubik, « La musicothérapie : la connaissons-nous vraiment ? », radio France Musique, 5 juillet 2016 |
Marco Martiniello et Alessandro Mazzola, « La musique adoucit-elle le confinement ? », The Conversation France, 5 avril 2020 |
Idées des futures sous-parties |
La musique est un langage du corps sans entrave : par le chant ou par la danse, celui-ci peut s’exprimer. |
La musique aurait précédé le langage articulé. Présente dans toutes les cultures, elle a joué un rôle essentiel dans la sélection des partenaires, selon les thèses évolutionnistes. |
|
|
En tant que système de signes, la musique s’apparente à un langage dont l’origine est très ancienne. |
La musique est un remède à l’ennui. |
La musique facilite la mémorisation grâce à sa valeur émotionnelle, bien plus que le langage. |
|
La crise sanitaire du coronavirus a mis en évidence le rôle essentiel de la musique pendant le confinement : de nombreux amateurs comme des professionnels font de la musique depuis leur balcon ou leur appartement. |
Par son caractère émotionnel, la musique peut communiquer à l’auditeur des états d’âme nouveaux, susceptibles de le toucher profondément. |
|
L’écoute et la pratique musicale ont un impact profond sur le fonctionnement de l’esprit et du cerveau humain. Elles peuvent réduire certains troubles. |
La musicothérapie est une thérapie utilisant la musique ou le son comme outil de communication non verbale. Elle a été à ses origines un moyen d’apaiser les souffrances psychiques.
La musicothérapie retarde les effets d’Alzheimer en réactivant les capacités résiduelles de la mémoire. |
Nombreuses initiatives qui transforment le rapport à la musique : jouer ou entendre de la musique est un moyen de s’occuper. |
La musique joue un rôle spécifique d’un point de vue thérapeutique. |
La musique arrache l’homme au poids des déterminismes psychologiques (« les plis et replis du souci s’effacent ») et physiologiques (« les fronts ridés redeviennent lisses »)
La musique transfigure l’homme et le détourne du poids de sa condition (« pesanteur » vs « lévitation ») |
La perception auditive stimule plusieurs zones cachées du cerveau qui favorisent les activités mentales, motrices ou cognitives (perception de l’espace, mémoire, conscience du temps) |
En dehors de la musicothérapie, les bienfaits de la musique sur le comportement sont évidents : relaxation, meilleure attention et mémorisation
La musicothérapie a également des effets dans le traitement de la douleur physique et psychologique (stress, anxiété, dépression) |
« La musique adoucit les mœurs » : moyen de se sentir mieux, nouvelle forme d’expression et de partage.
|
Avec la musique, l’homme est arraché à lui-même. |
Auditeur et créateur « participent » : la musique crée un lien |
|
|
Fonction expressive de la musique : la musique est un moyen essentiel d’exprimer sa peine et ses souffrances (exemple du blues) et de les transformer en art.
La musique joue un rôle social essentiel : elle est un moyen de rassemblement et de cohésion. |
La musique est capable de donner du sens à nos existences individuelles et collectives. |
La musique est presque une utopie (« temporalité enchantée ») |
La musique est essentielle au développement cognitif et à la socialisation (« l’amitié, l’attachement et l’altruisme ») |
La musicothérapie est envisagée de nos jours pour stimuler les fonctions cognitives : meilleure perception de soi, resocialisation. |
La musique est également un moyen de partage : elle exprime une solidarité. |
La musique permet de réenchanter le quotidien |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire