Doc1 David Le Breton Marcher. Eloge
des chemins et de la lenteur, 2012 sociologue essayiste essai
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Doc 2 Jérôme Lèbre philosophe « L’accélération
du temps nous rend immobiles » quotidien national Le Monde 3 mars
2017 entretien
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Doc 3 extrait du livre V de Emile ou
l’éducation, 1762, Jean-Jacques Rpusseau, écrivain, essai
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Doc 4 La Presqu’île, 1970 Julien
Gracq, écrivain, récit
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Idées pour les sous-parties
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La marche permet de trouver le temps, d’éprouver
et de contempler le monde, de se mettre à son rythme, d’en prendre la mesure.
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Le discours selon lequel nous manquons
de temps et nous en subissons le rythme est une constante dans l’Histoire de
la pensée.
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Les hommes du XVIIIème siècle se
sentaient déjà esclaves du temps.
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Roulant sans but précis, le conducteur
épouse le rythme d’une fin de journée qui s’achemine peu à peu vers la nuit.
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Esclave des cadences du temps ?
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En flânant le temps n’appartient qu’à
soi. On décide de la manière dont on l’emploie.
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Par nature, le temps nous échappe.
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Toujours projetés vers l’objet, qui les
agite, les hommes ne savent pas apprécier l’instant présent.
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Contemplatif, Simon perçoit ce moment comme
un temps suspendu qu’il souhaiterait retenir.
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Une maîtrise possible ?
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Le flâneur est un homme heureux car il
échappe au désoeuvrement de celui qui s’ennuie et recherche constamment le
mouvement.
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On se plaint de ne pouvoir maîtriser le
temps en en rendant responsable la pression extérieure des autres ou la
technologie.
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Insensés, ils se plaignent que le temps
s’écoule tantôt trop rapidement, tantôt trop lentement.
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Il savoure ce bonheur qu’il ressent
chaque fois qu’il est sur la route à la fin d’une belle journée.
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Se plaindre des fluctuations du temps
ou savoir le prendre.
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Le temps lent peut s’appréhender dans
un rapport méditatif au monde.
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Pouvoir maîtriser ou non le temps,
savoir reconnaître les mutations qu’il impose et qui font sens, ce sont
autant de façons de concevoir le temps de l’existence.
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Vivre, c’est savoir se satisfaire
pleinement du rythme des jours qui passent.
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Saisir la mesure du temps de l’existence.
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En cheminant, on occupe son temps avec
lenteur pour pouvoir ressentir l’environnement et se l’approprier dans l’instant.
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La vitesse du temps varie, qu’il
accélère, ralentisse ou même s’immobilise.
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Simon accélère puis diminue la vitesse
de sa voiture pour goûter ce moment de plénitude qui arrive à maturité.
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Variations de vitesse.
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Prendre le temps de marcher, c’est
savoir résister à la frénésie de la vitesse et renoncer à la performance.
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Il existe des moments d’inertie qui
résistent à toute forme d’accélération en prolongeant le temps.
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La tempérance dans nos désirs
permettrait de jouir de la vie sans nous impatienter de l’écoulement du temps.
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En ralentissant, Simon décide de faire durer
ce moment d’émerveillement.
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Résister à l’accélération du temps.
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Ce corpus propose une approche nuancée
de la vitesse en envisageant ses variations qui évoluent entre accélération
et ralentissement, allant parfois jusqu’à une impression de suspension de son
cours. Il s’agira donc de montrer comment savoir prendre le temps peut être
source de bonheur.
PROPOSITION DE PLAN :
I.
Une perception
ambivalente et contradictoire du déroulement du temps
II.
De la nécessité
d’apprendre à changer de vitesse.
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