dimanche 26 avril 2020

BTS2 Compta Tableau Corpus Lèbre Le Breton Rousseau Gracq

J'espère que vous allez bien. Je vais vous contacter individuellement dans la semaine pour fixer avec chacun d'entre vous un rendez-vous téléphonique où nous ferons le point sur votre copie de bts blanc. En attendant, voici un tableau de confrontation et de reformulation qui vous remettra dans le bain!


Doc1 David Le Breton Marcher. Eloge des chemins et de la lenteur, 2012 sociologue essayiste essai
Doc 2 Jérôme Lèbre philosophe « L’accélération du temps nous rend immobiles » quotidien national Le Monde 3 mars 2017 entretien
Doc 3 extrait du livre V de Emile ou l’éducation, 1762, Jean-Jacques Rpusseau, écrivain, essai
Doc 4 La Presqu’île, 1970 Julien Gracq, écrivain, récit
Idées pour les sous-parties
La marche permet de trouver le temps, d’éprouver et de contempler le monde, de se mettre à son rythme, d’en prendre la mesure.
Le discours selon lequel nous manquons de temps et nous en subissons le rythme est une constante dans l’Histoire de la pensée.
Les hommes du XVIIIème siècle se sentaient déjà esclaves du temps.
Roulant sans but précis, le conducteur épouse le rythme d’une fin de journée qui s’achemine peu à peu vers la nuit.
Esclave des cadences du temps ?
En flânant le temps n’appartient qu’à soi. On décide de la manière dont on l’emploie.
Par nature, le temps nous échappe.
Toujours projetés vers l’objet, qui les agite, les hommes ne savent pas apprécier l’instant présent.
Contemplatif, Simon perçoit ce moment comme un temps suspendu qu’il souhaiterait retenir.
Une maîtrise possible ?
Le flâneur est un homme heureux car il échappe au désoeuvrement de celui qui s’ennuie et recherche constamment le mouvement.
On se plaint de ne pouvoir maîtriser le temps en en rendant responsable la pression extérieure des autres ou la technologie.
Insensés, ils se plaignent que le temps s’écoule tantôt trop rapidement, tantôt trop lentement.
Il savoure ce bonheur qu’il ressent chaque fois qu’il est sur la route à la fin d’une belle journée.
Se plaindre des fluctuations du temps ou savoir le prendre.
Le temps lent peut s’appréhender dans un rapport méditatif au monde.
Pouvoir maîtriser ou non le temps, savoir reconnaître les mutations qu’il impose et qui font sens, ce sont autant de façons de concevoir le temps de l’existence.
Vivre, c’est savoir se satisfaire pleinement du rythme des jours qui passent.

Saisir la mesure du temps de l’existence.
En cheminant, on occupe son temps avec lenteur pour pouvoir ressentir l’environnement et se l’approprier dans l’instant.
La vitesse du temps varie, qu’il accélère, ralentisse ou même s’immobilise.

Simon accélère puis diminue la vitesse de sa voiture pour goûter ce moment de plénitude qui arrive à maturité.
Variations de vitesse.
Prendre le temps de marcher, c’est savoir résister à la frénésie de la vitesse et renoncer à la performance.
Il existe des moments d’inertie qui résistent à toute forme d’accélération en prolongeant le temps.
La tempérance dans nos désirs permettrait de jouir de la vie sans nous impatienter de l’écoulement du temps.
En ralentissant, Simon décide de faire durer ce moment d’émerveillement.
Résister à l’accélération du temps.


Ce corpus propose une approche nuancée de la vitesse en envisageant ses variations qui évoluent entre accélération et ralentissement, allant parfois jusqu’à une impression de suspension de son cours. Il s’agira donc de montrer comment savoir prendre le temps peut être source de bonheur.

PROPOSITION DE PLAN :

I.                  Une perception ambivalente et contradictoire du déroulement du temps
II.                 De la nécessité d’apprendre à changer de vitesse.


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